Mon premier cycle avec la Cup, journal de bord d’une transition !

Oui, aujourd’hui sur le blogounet, je vais parler d’un sujet féminin s’il en est, la Cup !

wpid-14253982155711.jpg

Je vais parler de la Cup – dite aussi Coupe Menstruelle – et je vais le faire avec les mots adaptés. Genre : sang, flux, vagin, utérus, etc. Je ne vais tourner autour du pot parce que c’est ridicule. Attention donc : si vous êtes très pudique, pudibonde ou puritaine, vous n’allez peut-être pas apprécier. Maintenant que vous êtes prévenu(e), ou parti(e), allons-y !

Ça fait bien longtemps que j’entends parler de cet objet intriguant qui permet de recueillir le sang des règles dans un « réceptacle hermétique en plastique », qui ne nécessite pas de manipulation en cours de journée (sauf si la Cup est mal adaptée au flux ou si le flux est extrêmement abondant). Une coupe qui recueille du sang. C’est un peu un Graal ce truc, non ?

J’en ai eu marre d’hésiter bêtement et me suis tout bonnement décidée à en acheter une en me disant que j’allais tester et que ça répondrait à mes interrogations et que ce serait plus « productif » que de peser le pour et le contre avec un manque cruel de réalité et d’expérience dans ma réflexion.

Voici donc mon journal de bord de ma toute première utilisation de la Cup, durant tout un cycle, à trente six ans et des brouettes, après plus de vingts ans de tampons et serviettes (n’imaginons même pas le budget et la place des déchets que j’ai produit en plus de 280 cycles).

 

► Avant le jour J :

J’ai reçu ma Cup depuis une semaine et je suis pressée d’avoir mes règles. C’est bien la première fois que je dis un truc aussi CON inhabituel. Mais c’est véritablement ce que je ressens. J’ai hâte d’en avoir le cœur net, de me faire une opinion, de savoir, d’essayer ! Bref je suis une fille impatiente (mais pas d’avoir mes règles d’habitude, je suis assez normale de ce point de vue là).

 

► Soir du jour 1 :

J’ai eu ma migraine. De vagues contractions lointaines. Je pense que je vais avoir mes règles cette nuit. Je sors ma Cup et la stérilise comme il est préconisé. Une heure après je vais me doucher. J’ai lu que c’était plus « simple » pour insérer la Cup alors, en bonne débutante, je fais ce que j’ai lu. Je me suis bien lavé les mains évidement et la Cup est stérilisée. Je la « plie » en C car c’est la forme qui s’est présentée naturellement.

J’hésite un peu car tout à coup je me rends compte que je n’ai absolument aucune idée de la profondeur à laquelle je dois l’insérer dans mon vagin. J’ai pas pensé à demander à des filles qui l’utilisent et en même temps, si la personne en question me donnait une mesure quelconque, je ne suis pas certaine que je serai plus avancée car ce serait en fonction de son vagin à elle. Je décide de penser que je verrai bien. Je l’insère donc après l’avoir passée sous l’eau. Je me rends compte qu’il n’est pas tout à fait évident de l’insérer tout en maintenant la forme « pliée ». Ça non plus je n’y avait pas pensé du tout. Il me faut trois doigts pour « l’entourer » et la maintenir. C’est pas peu quand on sait qu’il y a la Cup en plus. Meredith, me dis-je, tu as accouché deux fois, ça passe, tu te freines psychologiquement.

En me détendant un peu et après deux essais, j’arrive à la poser et en tâtant la Cup en moi, je sens qu’elle s’est dépliée correctement et qu’elle semble bien adhérer aux parois de mon vagin. J’ai poussé suffisamment pour que la tige ne me dérange pas. Pas plus. Je sens qu’elle est bien mise, impossible d’expliquer pourquoi mais je le sens. Je termine ma douche et vais me coucher. J’ai songé une demie seconde à mettre une culotte et une serviette hygiénique « au cas où » et puis j’ai balayé l’idée d’un revers de manche. Je dormirai nue et l’esprit tranquille.

 

► Matin du jour 2 :

A peine réveillée j’envoie mon cerveau sonder mon corps pour savoir si j’ai eu mes règles. Je sais que, si je les ai eues, il n’y a pas eu de fuites car je ne sens rien mais je ne suis pas certaine qu’elles soient arrivées. Remarque j’ai bien quelques contactions. Peut-être est-ce la Cup qui les provoque ? Genre « corps étranger » expulsé par le corps ?

Je file à la douche, toujours avec hâte et curiosité. Je cherche la Cup (vous fichez pas de moi) et la repère grâce à la tige. Je pousse grâce à mes muscles pour la faire descendre un peu, la pince à deux doigts pour annuler l’effet ventouse et la tire vers le bas doucement. J’ai un peu peur du syndrôme « aïe je retire un tampon alors que je n’ai presque pas saigné, j’vais douiller ma race de la mort putain » (syndrôme ô combien connu, douloureux et extrêmement désagréable). Là pas du tout. Aucune douleur, pas d’accrochage. Effectivement j’ai eu mes règles mais à peine quelques gouttes tapissent le fond de la Cup : c’est le tout début. Je rince la Cup sous l’eau avec soin et la réinsère avec un peu plus de difficulté que la veille au soir. Aucun souci pour l’insertion, c’est juste qu’une fois en place je sens que la Cup ne se déplie pas. Elle reste « pliée » en forme de C donc j’essaie d’appuyer, de pousser, de tirer… bref, je lutte un peu et la Cup, ayant sans doute pitié de moi, fini par se placer correctement.

Là encore je décide de me passer de « protection », même pas peur. En même temps je suis pas au boulot, je vais juste vaquer à mes occupations à la maison, aller faire des courses et tout et tout.

 

► Journée du jour 2 :

Je sens que j’ai la Cup en moi mais elle ne me dérange pas, ni ne me fait mal. Je me demande si je suis censée la sentir. Je décide que je verrai au fur et à mesure des jours en la positionnant plus ou moins profondément.

J’ai parfois la sensation bizarre de sentir que je saigne et, comme je ne sens pas un tampon à l’intérieur de moi, ni une serviette sur ma culotte, j’ai l’impression qu’il va m’arriver des bricoles. Je pense que mon cerveau est tellement habitué aux fuites qu’il m’envoie un message d’alerte. Faut dire qu’il n’a pas suivi l’histoire de la Cup, j’ai pas pensé à le prévenir. Plus sérieusement, 22 ans environ de tampons et serviettes, ça donne des habitudes à un cerveau et à un corps. Je sens qu’elle est en place et je n’ai pas peur des fuites. J’ai l’impression qu’il n’y a pas de raison. Je décide d’avoir confiance en elle. J’ai donc fait ce que j’avais à faire normalement ce jour-là.

Quelle liberté d’aller faire pipi et de ne pas avoir à se soucier des règles. Pas de serviette à changer, pas de tampon à retirer et à réinsérer. Pas de truc à la poubelle. Pas de sang sur le papier toilette. Pas d’odeur. C’est super agréable. Un peu plus tard je suis allée faire des courses, toujours sans protection (et avec un manteau long, je l’avoue, juste au cas où).

 

► Soir du jour 2 :

Je n’ai pas touché à la Cup de toute la journée. En fait j’avais vraiment envie de voir le taux de remplissage de la Cup. Il me semblait important de pouvoir me rendre compte de ce que mon corps expulse comme sang en une journée entière afin de m’adapter ensuite. J’ai tardé. Ça fait une heure ou deux que j’ai vraiment envie de la vider. Un peu comme quand on sent qu’il est temps de changer de tampon, le fil ensanglanté en moins.

Cette fois-ci pas envie d’aller sous la douche. Je me lave soigneusement les mains et je me mets à califourchon sur mon bidet. Oui, je possède cet objet désuet mais extrêmement pratique notamment pour les femmes et notamment pendant les règles si l’on souhaite se rafraîchir sans se doucher pour autant. Comme le matin même, avec deux doigts, je pince la Cup doucement afin d’annihiler l’effet ventouse et je fais très attention à garder la Cup droite pour ne pas faire tomber de sang. C’est une question de fierté personnelle. Y’a rien à tâcher en dessous, c’est juste un challenge et puis, encore une fois, j’ai envie de savoir quelle quantité de sang j’ai rejeté en une journée. Je suis étonnée, elle est pleine. Il faut dire que ça fait douze heures environ que je l’ai mise. J’avais tellement lu qu’on exagérait la quantité de sang perdu que je m’attendais à trois fois rien. Ok. A surveiller donc. C’est peut-être pour ça que j’avais envie de la vider. Le poids de la Cup peut-être ? Mon corps avait raison. La prochaine fois, s’il me demande de vider la Cup, je le ferai.

Au passage je note qu’il n’y a absolument aucune odeur. Rien. Pas la moindre. On dit donc vrai. Le sang n’étant pas en contact de l’air et ne macérant pas dans un tampon ou une serviette n’a pas d’odeur. Je rince soigneusement la Cup à l’eau et la réinsère avec deux doigts et une forme de spirale. Ca se déplie moins que le C. Rebelotte, la Cup ne veux pas se déplier une fois mise en place das mon vagin. Je décide de m’y prendre autrement et, au lieu de me battre avec elle, je me lève et marche jusqu’au lavabo. Je vérifie : elle semble s’être mise en place toute seule. Intéressant.

Je vais boire un thé puis, avant d’aller me coucher, je passe faire pipi et, avec la présence du sang sur le papier toilette, tel un véritable détective, je comprends que ma Cup est mal positionnée. Donc je ressors des toilettes et vais à la salle de bains pour rincer à nouveau la coupe, me laver les mains et la réinsérer. Je vérifie à peu près douze fois qu’elle est bien en place et hésite plus de deux secondes pour la serviette. Non. Faut quand même que la Cup garde ma confiance ! Au dodo.

 

► Matin du jour 3 :

Comme la veille, mon cerveau part scanner mon corps à la recherche d’anomalie et revient bredouille de ses recherches. Je sens bien qu’il n’y a pas eu de fuite. Je file sous la douche, lave mes mains, vide la Cup. Bon, j’avoue que je galère vraiment à insérer la coupe ce matin. De toute manière j’ai mal au crâne et je suis de mauvais poil. En plus je suis pressée. Je sens bien que si je me calmais ça irait mieux. Plus facile à dire qu’à faire. Je bataille, fini par arriver.

 

► En cours de journée du jour 3:

Je sens la Cup, elle me gêne. Je l’ai sans doute mal mise. Les utilisatrices de tampons comprendront si je dis que ça fait la même désagréable sensation que si le tampon est trop bas. Je dois la retirer pour la remettre, c’est obligatoire. J’ai le choix entre aller aux toilettes mais me salir les mains, aller à la salle de bains mais n’être pas confortable ou enfin aller à la salle de bain et me mettre cul nul (pas trouvé plus clair).

Comment vous décrire la flemme qui monte en moi ? Je décide de prendre mon courage à deux mains et choisi la solution deux. Je retire la cup en me fichant du sang sur les doigts parce qu’elle était mal mise. Ça m’agace déjà (j’ai déjà mentionné que je suis de mauvaise humeur aujourd’hui ?). Je rince. Je réintroduis. Pas très agréable, ça mériterait peut-être un lubrifiant mais je n’en ai pas. Je mouille la Cup à l’eau pour aider. J’insère. La Cup ne se déplie pas. Je réessaye. Non plus. J’en ai marre. Je comprends que je vais péter un plomb si je continue.

J’ouvre le placard à serviettes hygiéniques, en déplie une et je me rhabille vaincue. Je suis énervée mais rassurée par ma bonne vieille couche avec laquelle je n’ai pas besoin de me battre.

 

► Soir du jour 3 :

J’ai passé l’après-midi et la soirée avec une serviette des serviettes. Quand vient l’heure d’aller me coucher je me dis qu’il serait dommage de rester sur un échec. Ça ne peut pas aller de soi aussi vite. C’est normal d’hésiter, de galérer un peu, d’apprendre finalement. Alors je vais me doucher et insère la Cup. Pas de difficulté ce soir. J’ai bien fait de la remettre. Au dodo. Nue.

 

► Matin du jour 4 :

Réveil. Sondage corporel à distance par diagnostic du cerveau. Pas de fuite. Cool. Douche. Cup vidée, rincée, réinsérée. J’ai pris un peu le coup de main que je pourrais décrire en un mouvement de « pincer-pousser-lâcher ». J’utilise finalement la forme de pliage en C. Je n’ai besoin que de deux doigts. J’apprends.

 

► En cours de journée du jour 4 :

Je crois que je vais faire comme certaines et couper un bout de la tige de ma Cup. Elle descends un peu au fur et à mesure de la journée (normal hein, ce sont mes muscles qui travaillent) et du coup je sens un peu la tige me titiller désagréablement le bas du vagin.

 

► Soir du jour 4 :

Pas de fuites non plus aujourd’hui et pas de problème à part la tige. Je vais à la douche avec une paire de ciseaux désinfectée et je coupe une des deux « boules » de la tige. Je remets la Cup en place sans trop de difficulté avec ma super méthode dite du « pincer-pousser-lâcher ». Bon par contre, ça me saoule de passer à la douche deux fois par jour juste à cause de la Cup. Moi je me lave une fois par jour le matin sauf cas rares. Faut que je trouve une solution qui m’aille. On verra demain. Dodo. Nue. Liberté.

 

► Matin du jour 5 :

Pas besoin de vérifier, je sais que je n’ai pas eu de fuite. Douche. Retrait. Très peu de sang. Bientôt la fin des règles. A ce stade là, habituellement, je ne pourrais pas mettre de tampon au risque d’avoir très mal au retrait de celui-ci faute de flux suffisamment abondant. Du coup ce serait serviette, donc culotte, donc pas cool. Mais moi j’ai la Cup ! Je suis fière d’y arriver à peu près et surtout je me sens quand même vachement plus libre. Rinçage. Réinsertion. Indéniablement j’ai bien fait de couper un peu la tige de la Cup, je la sens beaucoup beaucoup moins.

 

► En cours de journée du jour 5 :

Vraiment RAS ! Pas de souci. Je garde la Cup toute la journée. Je la sens mais elle ne me dérange pas du tout.

 

► Soir du jour 5 :

Je crois que mes règles vont s’arrêter cette nuit. Je mets quand même la Cup. En temps « normal » j’aurais mis une petite serviette juste au cas où. Toujours aucun souci d’insertion mais toujours cette petite difficulté liée au « dépliage » une fois a Cup en place dans mon vagin.
Il faut dire que tout les corps sont différents, donc les vagins le sont aussi. Peut-être n’est-ce qu’un coup de main à prendre ? Ou alors je dois me poser la question de la Cup. Est-elle trop large pour moi ? Trop « rigide » ? Ce sont des questions à se poser pour trouver la bonne Cup et être à l’aise. J’en suis persuadée. Mais je vais tester celle-ci pendant plusieurs cycles pour me faire une opinion.

 

► Matin du jour 6 :

Je retire la Cup vide au bidet. Effectivement le flux s’est tari. Les règles sont terminées pour cette fois-ci. Mon expérience aussi.

 

Bilan & Avis à chaud :

Définitivement, je suis conquise et ravie d’avoir sauté le pas. Voici les points que la Cup marque selon moi.

Liberté
Je suis convaincue du potentiel « libérateur » de la Cup. Pas de tampons et de serviettes à avoir toujours sous la main. Moi qui pars en déplacement souvent je ne compte même plus le nombre de paquets des uns et des autres que j’ai acheté à la dernière minute parce que mes copines me faisaient des visites surprises. Ça prend une place dingue dans la valise !

Coût
Le coût aussi. Les tampons et serviettes coûtent cher, très cher. Une Cup a une durée de vie de 10 ans environ. J’ai acheté deux Cups et un petit stérilisateur et, frais de ports compris, j’en ai eu pour un chouille moins de 40€. Disons que j’ai un cycle tous les 28 jours, en dix ans, j’en aurais environ 130 (arfff je déteste ce calcul). Donc, si je garde ces petites bestioles pour le temps prévu, ça me coûtera 30 centimes d’euros par cycle. Vous avez bien lu ? Pas besoin de faire le parallèle avec le prix des protections hygiéniques diverses. Vous et moi savons que ça ne supporte pas la comparaison !

Déchets
L’écologie aussi. Vous imaginez un peu les tonnes de déchets que je ne produirais plus si je passe à la Cup avec succès ? Je ne suis pas une grande écolo mais force est de constater que nous jetons tout de même un nombre incroyable de tampons et de serviettes !

Hygiène et santé
Le côté hygiénique m’intéresse aussi beaucoup. Mes précédentes protections, classiques, absorbent le sang, elles ne le recueille pas. Rien ne se gorge de liquide donc. Rien ne macère ici. Plus non plus de fil de tampon qui dépasse ! Vous savez, cette échelle gratuite pour que toutes les saloperies qui passent aient un accès plus rapide à vos vagin et utérus… De plus les protections sont bourrées de produits chimiques en tout genre. Ne rentrons pas dans un débat sans fin mais admettons que notre corps ne peux se porter que mieux sans eux !
Pour que le côté hygiénique de la force ait un sens, il faut bien sûr utiliser la Cup avec les règles d’hygiène indispensables qui vont avec.

Autonomie
Et je ne parle même pas de l’autonomie qu’elle me donne, cette Cup  ! Mon flux et sa contenance me permettent de ne pas avoir à la vider en cours de journée. Ça n’a l’air de rien mais c’est une révolution ! Je change au moins 4 fois de tampons dans une journée « normale ». Parfois par besoin et parfois par sécurité. Et quand j’ai bien irrité mon vagin avec les tampons je passe parfois à la serviette, même en journée, histoire de calmer le jeu.

Je sais que je vais sans doute me battre un peu avec la Cup lors de mon prochain cycle. Et peut-être encore le suivant. Je vais hésiter et tâtonner encore. Peut-être même que la prochaine fois j’aurais moins de chance et que j’aurais des fuites. Mais franchement ça ne me fait pas peur. Il est normal de devoir s’adapter et apprendre. C’est nouveau et différent de ce que j’avais l’habitude d’utiliser. Et puis il faut être à l’écoute de son corps. Si la Cup n’est définitivement pas adaptée alors il faut en essayer une autre, d’une autre taille, d’une autre marque. Il faut trouver celle qui rend l’expérience simple et efficace.

Si, comme moi, vous hésitez alors peut-être que, comme moi, vous devriez tout simplement essayer ?
Je vais pour ma part essayer de convertir petit à petit mes filles (adolescentes de 13 et 15 ans), les faire réfléchir, leur donner l’opportunité d’y songer.

Cet article n’est que le partage de mon expérience, pas un article exhaustif sur la Cup. J’espère que ce partage pourra tout de même aider ou rassurer certaines futures utilisatrices et ouvrir de nouveaux horizons à des femmes qui ne connaissaient peut-être pas ce système.

 

FAQ spéciale Cup
Parce que je sens qu’il va y en avoir, je vous propose de me poser vos questions avec le #LadyEtLaCup sur les réseaux sociaux ou par mail à ladytaraaa@gmail.com . Je dédierai un article (ou une vidéo) à la réponse à ces questions dans une FAQ (Foire Aux Questions) spéciale Cup ☼ !

Quelques liens utiles (glanés ici ou là, il en existe plein d’autres) :
Mettre une Cup :
http://fr.wikihow.com/mettre-une-coupe-menstruelle
Hygiène et Cup :
http://fr.afriska.ch/nettoyage–deacutesinfection.html
Pliages de Cup :
http://www.lunacopine.fr/pliage_lunacopine.php
http://www.raniania.fr/pages/methodes-de-pliage
http://www.fleurcup.com/fr/fleurcup/questionsanswers
Partage d’expérience (vidéos que j’ai beaucoup aimées) :
https://www.youtube.com/watch?v=yPI001HH7T4
https://www.youtube.com/watch?v=YmJPm6zjouw

 

Si cet article vous a été utile alors surtout n’hésitez pas à le partager auprès de vos amies !

A très bientôt !

37 réflexions sur “Mon premier cycle avec la Cup, journal de bord d’une transition !

  1. retour d’expérience super intéressant!
    je suis à la Cup depuis 1 an… et au sénégal justement je ne l’avais pas , idem en Argentine ( quand je me suis faite voler mon sac), et à chaque tampon je regrettais à fond ma cup… Surtout dans les fameux moments fatidiques dont tu parles: quand il n’y a pas assez de flux et que ça t’arrache la muqueuse!
    Je me posais la question : pour des ado, ça marche la cup? je sais qu’on la trouve en mini taille, mais je posais la question de la virginité… est ce que ça ne va pas leur faire mal d’insérer a cup?ce n’est pas du tout un jugement, mais une vraie question… ❤
    à l'occasion tu me diras, si tu as réussi à les convertir 🙂
    pleins de bisoux!!!!

    J’aime

  2. Hello !

    Je test aujourd’hui pour la première fois la cup !! Ton article m’a convaincue et j’ai sauté le pas pour la commander. Après en avoir eu marre des serviettes qui m’irritais la peau et des tampons qui m’insupportais 😀 … J’espère que je ne vais pas galérer !! (yn)

    Bisous miss (k)

    Aimé par 1 personne

    • Hello 🙂 ! Je suis absolument ravie de savoir que j’ai pu t’aider à sauter le pas 🙂 ! Bon surtout, n’aies pas peur si tout n’est pas parfait dès la première fois, après tout, c’est un apprentissage, comme nous l’avons fait plus jeunes avec les tampons et serviettes 😉 !!
      Tu me diras ?

      J’aime

    • Avec plaisir ! Si ça peux aider un peu je suis ravie, vraiment 🙂 !!

      J’ai acheté la mienne sur le site « la ferme des peupliers » (marque MeLuna) et en déplacement j’en ai acheté une dans un magasin « Naturalia » (de la marque MoonCup).

      J’aime

  3. Bonjour,
    Super article très complet, qui je suis sûre va convaincre les personnes hésitantes 🙂 Ici, adepte depuis plus de 4 ans, et c’est extra. Avec l’habitude, insertion et retrait aux toilettes sans problème, et c’est bien pratique!

    Aimé par 1 personne

  4. J’ai testé plusieurs cups et au début j’ai aussi eu des soucis de fuites, pendant 3 mois environ. Pour moi le plus compliqué c’est que j’ai un flux très abondant et que j’avais tendance à pas toujours être à la maison ou dans un endroit adapté pour la changer. Du coup j’utilise des protège-lingerie lavables très chouettes de chez Dans Ma Culotte juste au cas où. Avec la cup c’est une partie de son intimité qu’on se réapproprie, ca peut prendre du temps mais c’est une vraie libération.

    Aimé par 1 personne

  5. Merci pour ton article. J’avais un peu l’impression de revivre mes premiers cycles avec cup. Je m’y suis mise il ya un an et demi environ. Pas envie de retourner en arrière.
    Pour la mise en place, j’ai trouvé assez vite ma position : Dans la salle de bains (avec WC, donc pratique), je m’accroupis et cale le dos sur un mur.
    Pas d’enfants pour l’instant, mais si un jour j’ai une fille, je lui parlerais de la cup. Mais pour commencer, les serviettes lavables peuvent être une piste non?

    Aimé par 1 personne

    • Je te crois sur parole 🙂 ! Une fois qu’on est à l’aise avec la Cup, pourquoi REpasser à ces méthodes vieillottes 🙂 ?
      Oui je « travaille » mes filles gentiment, elles sont jeunes encore mais elles y viendront sans aucun doute plus jeunes que moi 😉 !

      J’aime

  6. Vraiment sympa ton article. Tu soulignes un point très important, la douleur du retrait des tampons au début et à la fin des règles. Rien que ça, c’est mortellement bien. On retrouve son homme plus facilement aussi.
    On peut ajouter ces avantages aux 21 autres que j’ai vu dans cet article. Il faut militer les filles. La cup c’est top. http://www.lesanglaisontdebarque.com/18-raisons-pour-lesquelles-vous-devriez-passer-la-coupe-menstruelle/

    Aimé par 1 personne

  7.  » De plus les protections sont bourrées de produits chimiques en tout genre. Ne rentrons pas dans un débat sans fin mais admettons que notre corps ne peux se porter que mieux sans eux ! »

    Je suis bien d’accord, après je ne sais pas si c’est un débat sans fin, mais pour celles qui veulent plus d’info sur la nocivité des tampons et serviettes pour nos corps et la planète je peux proposer ça :
    https://marieturenne.wordpress.com/2014/05/03/tampons-et-serviettes-le-scandale-ecologique-et-sanitaire/

    Excellent article, j’ai aimé le suivi au jour le jour, original.

    Aimé par 1 personne

  8. Hello,
    C’est peu être pratique pour celles qui ne peuvent pas prendre la pillule mais pour celles qui peuvent il existe la pillule qui t’enleve les règles. Moi depuis 1 ans je ne sais plus ce que c’est !! C’est franchement le pied !!!
    Bon moi je dis ça …..c’est à chacune de choisir

    J’aime

  9. Hello Mérédith !
    Il y a un an de ça à peu près après moults caculs, je me suis lancée. Une MêLuna dont la taille L avait été choisie en fonction de mes flux et d’un de mes accouchement par voie basse. Le premier jour, tout s’était bien passé, la première nuit aussi. J’étais plus que ravie. Par contre au matin, impossible de la récupérer, elle était remontée hyper haut. Il avait fallu que j’introduise le manche d’une cuillère à café dans la boucle et tirer le plus délicatement possible pour l’enlever. Un traumatisme. Une copine m’avait aussi le truc suivant pour l’enlever sans effort le matin : tu te mets accroupie et tu pousses, radical, ça vient tout seul. Mais je l’avais remise et là… fuite à gogo. Je m’étais dit qu’elle était déformée… Bref j’en ai rachetée une autre en boutique genre biocoop, ce fut la même rigolade, cup déformée après la première nuit et fuites.
    Depuis j’ai abandonné, le coeur en berne. Elles trônenent fièrement dans l’armoire à pharmacie.
    Mais en lisant ton article, j’ai vachement envie de retenter l’aventure et je me demande si finalement, mes deux cups ne seraient pas trop grandes.

    J’aime

    • Alors je n’ai malheureusement pas l’expérience nécessaire pour te guider mais, de toute évidence nous avons toutes des corps (et donc des vagins) différents. Pour moi (mais je comprends ton trauma hein) une mauvaise expérience c’est sans doute que la Cup est mal adaptée. Moi j’ai accouché deux fois par voie basse et ai des flux plutôt abondants et la taille M semble convenir (il faudra peut-être que je vide la Cup une fois en cours de journée au jour le plus intense niveau saignements).
      Ensuite, je crois que si tu as des fuites il y a deux possibilités : soit le « col » de la Cup n’épouse pas les parois de ton vagin (pb de dépliage ?) ou peut-être qu’elle est positionnée (trop ?) haut et que tes muqueuses saignent plus bas que là où la Cup est placée ?
      En tout cas, ça vaut le coup de tenter à nouveau si tu le sens 🙂 !
      (tu as toujours ta cuillère ?? 😉 )

      J’aime

  10. adepte depuis bientot 3 ans ; le plus difficile pour moi a été de savoir comment l »extraire » . Maintenant , je la mets et je l’oublie …..jusqu’au soir . bises

    J’aime

    • 3 ans… quel kif !

      Où étais-je ?? Pourquoi n’ai-je pas entendu parler de ça plus tôt ?

      Ah oui ? Le retrait te posait problème ? Tu vois c’est drôle hein. Moi pas du tout. Et en même temps c’est bien la preuve, encore une fois, que nos corps sont très différents les unes des autres et donc nous expériences également 🙂 !

      J’aime

  11. Coucou !
    Alors là j’ai adoré te lire, un article complet et qui a des touches d’humour sur pas mal de passages j’ai souri 😉 Je me rappelle d’il y a deux mois je suis aussi passé par les mêmes stades de doute et d’expériences comme toi… je pense qu’elle est trop grande j’ai pris la me luna en M, trop souple quand je la retire elle ressort ovale… je vais investir dans la taille S, mais quelle révélation ! jamais je ne reviendrais en arrière ! Merci pour ton partage cela me rassure et je me sens moins « ridicule » d’avoir eux aussi des flops dans mon expérience personnelle !
    Vives les cups et vives les règles haha !
    bon week end à toi, des bisous,
    Arwenila.

    J’aime

    • Merci pour tes gentils mots, ça me fait super plaisir de voir que mon partage est utile 🙂 ! Oh non, tu n’es pas seule 😉 et je suis sûre que j’aurais d’autres « couacs » mais je trouve que ça vaut le coup 😉

      Aimé par 1 personne

  12. Si ça peut te rassurer la sensation de « gêne » est normale les premiers cycles 🙂 tu verras qu’au bout de 2 ou 3 cycles, ta cup va prendre une forme ovale et s’adapter à la forme de ton vagin ^^

    D’ailleurs, tu as vu qu’il y avait 2 petits trous à la base en haut? Ce sont eux qui te permettent de faire ventouse, et de bien se déplier à l’intérieur. Il faut en placer un des 2 à l’intérieur du pli du « C », ça facilite la mise en place 😉 .

    Sinon, pour ma part avec l’habitude, je pense faire comme toi « plier, pousser la cup, lacher » et pour vérifier si elle est bien dépliée, je tire un peu sur la tige: si elle est bien dépliée, je sens de suite le léger effet ventouse ;).

    En tout cas, difficile de s’en passer quand on a découvert ça!

    J’aime

    • Merciiiii pour l’info de petit toi à placer à l’intérieur du C 😀 !! Typiquement le genre de truc qu’il est quasi impossible de découvrir tout seul :p !
      Oui je suis convaincue aussi.
      Tu en utilise depuis longtemps 🙂 ?

      J’aime

  13. J’y suis passée depuis quelques mois et vraiment je trouve que c’est un gros mieux par rapport aux autres protections. La tige me gène aussi parfois mais je n’ai pas encore tenté de la couper, je devrais certainement y penser.
    Pour l’insertion, certains jours sont plus faciles que d’autres mais le lubrifiant est quand même bien utile à mon avis. Quand à la confiance, en tant que stressée de la vie je n’ai encore jamais porté la cup sans rien d’autre, mais mon but est bien sûr d’y arriver (d’autant plus qu’elle me prouve à chaque fois qu’elle en est digne).

    Merci Meredith pour cet article sans langue de bois, comme j’aurais aimé en lire avant d’acheter ma cup 🙂

    Aimé par 1 personne

    • Merci pour ton message et ton partage d’expérience 🙂 ! Pour la serviette en « renfort », peut-être que tu peux déjà essayer de la virer quand tu es chez toi 🙂 ?

      J’aime

  14. Hello! Merci pour cet article car je fais partie de celles qui hésitent et se posent plein de questions….
    Tant d’années à utiliser tampons et serviettes…. les vieilles habitudes sont dures à partir!
    Je pense que je vais moi aussi sauter le pas un de ces quatre, il faut que je me motive et ton article m’a fait faire un sacré pas en avant!!!
    Bizz

    Aimé par 1 personne

    • Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir car c’est vraiment mon objectif : inciter à essayer enfin au lieu d’hésiter sans cesse 😉 ! De toute manière ça ne coûte pas grand chose d’essayer 😉 !

      J’aime

  15. Je viens d’en acheter une et comme toi « j’ai hâte » de tester mais aussi pas mal d’appréhension. J’en ai marre des fuites et de devoir porter un tampon et une serviette ou un protège slips « au cas où », j’aimerais plus de liberté et ne pas me sentir « cracra » cette sale semaine du mois ! Je tente le coup et je verrai bien. Ton article est génial et très complet, sans tabou et très bien expliqué. Merci pour ça !

    Aimé par 1 personne

Laissez moi un commentaire :) !